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Collection

Rencontre des historiens du Limousin

Dirigée par Robert Chanaud


Publiée aux Presses universitaires de Limoges – PULIM -, la collection Rencontre des Historiens du Limousin regroupe autour d’un intérêt commun pour l’histoire du Limousin des historiens médiévistes, modernistes et contemporanéistes. Depuis plus de dix ans, ont été publiés des instruments de travail et des études thématiques collectives témoignant de la vitalité de la recherche historique en Limousin. S’adressant aussi bien à un public de spécialistes qu’à des lecteurs curieux de l’histoire de leur région, cette collection s’efforce de mettre à la disposition du plus grand nombre des travaux tenant compte des renouvellements historiographiques les plus récents.

PULIM, 39C, rue Camille Guérin 87031 Limoges cedex. Tel. : 05.55.01.95.35. Fax: 05.55.43.56.29. email : pulim@unilim.fr. http://www.pulim.unilim.fr
Diffusion et distribution : CiD – 131, boulevard St Michel – 75005 Paris. Tél : 01.53 10 53 95 Fax : 01.40 51 02 80. email : cid@msh-paris.fr http://www.lcdpu.fr

L’abbaye de Solignac (VIIe-XVIIIe siècle)

Cet ouvrage réunit les actes du colloque tenu dans l’abbaye de Solignac du 20 au 22 septembre 2018. Il s’agissait d’une troisième rencontre ayant pour but une exploration pluridisciplinaire des établissements religieux du Limousin ayant connu leur gloire à l’époque médiévale, après Saint-Martial de Limoges et Saint-Yrieix. Parce que le colloque a tenu ses promesses en matière d’échanges, il est apparu indispensable de commanditer d’autres études, ainsi des éditions de sources supplémentaires ou des relevés enfin exacts permettant de mieux lire l’abbatiale et son contexte urbain.

Le monastère bénédictin dispose de grands atouts pour prendre une place plus qu’honorable dans la grande Histoire. Les fonds textuels sont importants, y compris pour le Haut Moyen Âge ; les fonds iconographiques ne sont pas moins exceptionnels, y compris pour l’Époque moderne.

Si ce recueil invite à mettre à jour la riche historiographie de champs d’étude déjà explorés, s’il met en lumière des sources documentaires jusque-là peu ou pas analysées, il ne peut prétendre résoudre toutes les questions posées. Espérons qu’il encouragera de nouvelles recherches.

CollectionRencontre des historiens du Limousin
Année de publication2022
LangueFrançais

Présentation

Claude Andrault-Schmitt

Éloi et la question de la fondation de Solignac  au VIIe siècle

– La charte de cession d’Éloi (21 décembre 638) : Édition et traduction (Stéphane Lafaye, Jean-François Boyer, Robert Chanaud, Cécile Treffort)

– L’abbaye de Solignac : une fondation modèle ? (Catherine Faure)

– Les miracles de saint Éloi (Edina Bozoky)

Éloi, Remacle et leurs successeurs au nord de la Seine

– Sub habitu saeculari – in episcopatu. Notes biographiques sur saint Éloi (Charles Mériaux)

– Jalons pour une histoire des relations entre les abbayes de Stavelot  et de Solignac, du VIIe au XIIIe siècle (Alain Dierkens)

– Le monastère de Stavelot. Les vestiges archéologiques du haut Moyen Âge (Brigitte Neuray)

Le monastère de Solignac à la lumière des sources écrites

– Le fonds d’archives de l’abbaye de Solignac (Pascale Marouseau)

– Sub immunitatis nostrae regiaque tuitione… Solignac, une grande abbaye carolingiennensous protection royalen(Cécile Treffort)

– La gestion des documents juridiques à l’abbaye de Solignac au XIIe siècle. À propos des manuscrits des cartulaires (Laura Viaut)

– Le rouleau des morts de Solignac (1240-1241) (Robert Chanaud)

– Alimentation & liturgie à Solignac  dans les premières années du XIVe siècle (Jean-Loup Lemaitre)

– La contribution de l’abbaye de Solignac  à la congrégation de Saint-Maur (XVIIe-XVIIIe siècles) (Daniel-Odon Hurel)

Une abbaye bénédictine dans son diocèse et sa ville

– L’abbaye de Solignac aux XIe et XIIe siècles. Mutations d’un patrimoine et relations au monde (Stéphane Lafaye)

– Les fouilles de la place Lemaigre Dubreuil à Solignac (2014) (Dimitri Paloumbas-Odile et Charlotte Halavant)

– Morphologie d’un bourg monastique :  du castrum abbatial à la ville de Solignac (Christian Remy)

– « L’en-dessous » de la ville. Les cavités du bourg monastique de Solignac  au Moyen Âge  et à la période moderne (Patrice Conte, Eric Balbo, Jean-Claude Grany)

Cadre monumental et commande artistique

– Les constructions du Moyen Âge. Une abbatiale singulière, un ensemble conventuel à imaginer (XIIe-XIIIe siècles) (Claude Andrault-Schmitt)

– Les bâtiments de la Congrégation de Saint-Maur (Marie-Luce Pujalte)

– Les stalles de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac (Kristiane Lemé-Hébuterne)

– Reliques, reliquaires et orfèvrerie  au monastère Saint-Pierre de Solignac (VIIe-XVIIIe siècle) (Jean-François Boyer)

Annexes

– Listes des abbés et titulaires d’offices religieux (Christian Remy)

– Les images du Livre du chapitre (Légendées par Claude Andrault-Schmitt)

– Plans, coupes et relevés (Éric Balbo, légendes de Claude Andrault-Schmitt)

Conclusion

Regards sur l’histoire d’une abbaye (Jean-Loup Lemaitre)

Limousin, Terre d’historiens

sous la direction de Robert CHANAUD, 2012, 282 pages, ISBN : 978-2-84287-574-9


Depuis un millénaire, le Limousin se distingue comme une pépinière d’historiens : moines au Moyen Âge, magistrats à l’époque moderne, notables érudits au XIXe siècle, universitaires au XXe… L’histoire serait-elle une passion des Limousins ?
Certes, l’intérêt pour cette discipline a eu selon les époques des raisons et des modalités bien différentes. Mais le fait demeure : le Limousin est bien une « terre d’historiens ». Les quinze contributions réunies ici adoptent des points de vue variés, mais un fil rouge les relie : l’évidence des forces qui s’exercent sur l’écriture de l’histoire. L’historien tient la plume, mais de puissantes fées guident sa main.
D’Adémar de Chabannes au XIe siècle aux bibliothèques des Limousins au XVIIIe, le livre s’ouvre sur la question de la culture historique. Puis un parcours du XVIe au XIXe siècle montre comment l’on est passé d’historiens « du dimanche » aux tâtonnements de la science archéologique puis aux rigoureux – et parfois irascibles – érudits des sociétés savantes. Ensuite des études historiographiques s’attachent à analyser les regards que les historiens ont portés sur des sujets très divers, de l’abbé Dubois au massacre d’Oradour-sur-Glane ; la place du Limousin dans l’histoire nationale au XIXe siècle n’est pas oubliée. Enfin sont relatées les presque quatre décennies d’existence de l’association responsable de cet ouvrage, Rencontre des Historiens du Limousin, qui continue cette belle tradition historique.


Sommaire : Claude MICHAUD, Françoise MICHAUD-FRÉJAVILLE, Jean Tricard ; Robert CHANAUD, Introduction. L’histoire, une passion limousine ; Julien BELLARBRE, La culture historique des moines limousins (VIIIe-XIIe siècles) ; Jean-Pierre DELHOUME, Les lectures historiques des Limousins au XVIIIe siècle ; Michel CASSAN, Pierre Robert, «Père de l’histoire de la Marche » ? Jean-Loup LEMAITRE, Jean-Baptiste Delmas de La Rebière, notable et historien ussellois au tournant des Lumières ; Philippe GRANDCOING, La lecture romantique des pierres. Ruines, vestiges et monuments au service de l’histoire limousine au début du XIXe siècle ; Agnès MORTEROL, Historiographie des émaux limousins de l’abandon du métier d’art à la reconnaissance patrimoniale (1804-1859) ; Robert CHANAUD, Histoire et politique (Haute-Vienne, Corrèze, Creuse, 1870-1914) ; Jean François BOYER, Deloche, Lacabane, Champeval : duels d’historiens aux confins du Limousin et du Quercy ; Claude PETITFRÈRE, Le cardinal Dubois (1656-1723), principal ministre du Régent, un Briviste mal aimé de l’histoire ? ; Martine LARIGAUDERIE-BEIJEAUD, Étude historiographique de l’ordre de Grandmont ; Nicole DE BLOMAC, Le cheval limousin, un mythe ou une histoire ? ; Vincent BROUSSE, L’historien et l’histoire des droites en Limousin, un territoire en friche ? ; Dominique DANTHIEUX, L’historien face au massacre : écrire l’histoire d’Oradour ; Anne GÉRARDOT, Le Limousin dans l’histoire nationale au XIXe siècle ; Rencontre des historiens du Limousin, le regard des historiens sur leur région (1976-2012).

Présence protestante dans l’histoire de Limoges

sous la direction de Pierre-Marc LACHAUD, 2011, 258 pages, ISBN 978-2-84287-529-9

La célébration du 150e anniversaire du Temple de l’Eglise Réformée a concrétisé le projet de retracer l’histoire du protestantisme à Limoges. Des recherches entreprises sous la conduite d’universitaires de Limoges, Paris et Toulouse ont permis de combler bien des manques et d’élaborer un programme de conférences qui a pu retracer la présence protestante dans l’histoire de Limoges. Ce sont toutes les communications, tous les témoignages qui ont illustré cet anniversaire du temple de Limoges que le présent ouvrage propose de retrouver dans leur diversité et dans leur richesse.
Ce livre s’articule autour de trois périodes majeures examinées successivement dans leurs aspects historiques ou sociologiques, mais aussi théologiques et juridiques :
– Le XVIe siècle avec son effervescence politique et religieuse mais aussi son remarquable contexte littéraire et musical ;
– Le XIXe siècle, au moment de la construction du nouveau temple de Limoges et alors que la communauté protestante était très présente dans les activités de a ville, notamment grâce à de grands industriels de la porcelaine ;
– L’année 1944, où plusieurs personnalités protestantes ont pris une part déterminante aux événements de la libération de Limoges.

Sommaire : Pierre-Marc LACHAUD, Avant-propos « Présence protestante dans l’histoire de Limoges » Une contribution à l’histoire du protestantisme à Limoges ; Joël DUTREUIL, Préface ; Micheline MARCHADIER, Écriture et foi Écrivains et poètes protestants français du XVIe siècle ; Michel LAPLÉNIE, Les psaumes en français à l’époque de la Réforme et Contre-Réforme et leur mise en musiques ; Philippe FAURE, Gérard DEPAGNIAT, Les liens entre la musique et le Protestantisme ; Michel CASSAN, Être protestant à Limoges au XVIe siècle ; Paul D’HOLLANDER, La communauté protestante de Limoges au XIXe siècle ; Sabrina CHABOT, Autour de la construction des temples ; André ENCREVÉ, Le débat entre évangéliques et libéraux dans le protestantisme français au milieu du XIXe siècle ; Nathalie VALIÈRE, Charles Edward Haviland : un Américain à Limoges ; Laurens D’ALBIS, Theodore Haviland et Compagnie, 1892-1938 ; Vincent BROUSSE, Arnold Grob, la « success story » d’un Suisse calviniste à Limoges ; Pascal PLAS, Limoges 1944, Jean d’Albis, Albert Chaudier, Deux figures de l’intercession et de la médiation à la Libération ; Jean BAUBÉROT, L’apport protestant à la liberté de conscience ; Patrick CABANEL, Liberté de conscience et liberté de culte : l’expérience du protestantisme français ; Florence TAUBMANN, Les fondements théologiques de la liberté de conscience ; Jean VOLFF, La liberté de conscience et la Convention européenne des Droits de l’homme.

Paysage et environnement en Limousin de l’Antiquité à nos jours

sous la direction de Philippe GRANDCOING, 2010, 383 pages, ISBN 978-2-84287-524-4

Le paysage est un élément essentiel de l’identité limousine. Landes et résineux du plateau de Millevaches, frondaisons des châtaigniers, omniprésentes prairies, foisonnement des lacs, étangs et cours d’eau sont autant de marqueurs d’une région qui se proclame pays « de l’arbre et de l’eau ». Mais ces éléments paysagers ont tous été créés ou aménagés par l’homme. A ce titre, ils sont objet d’histoire, tout comme le rapport que les Limousins entretiennent à leur environnement. Les seize contributions réunies dans cet ouvrage interrogent les paysages limousins de différentes manières. Certaines s’efforcent de reconstituer l’évolution paysagère du Limousin à travers la question de l’occupation du sol depuis la plus haute antiquité. D’autres étudient le devenir de certaines cultures, qu’il s’agisse d’essences « phares » de la région, comme le châtaignier, ou de plantes longtemps tombées dans l’oubli comme le chanvre. Mais le paysage ne saurait se réduire à cette seule question.
Le lecteur trouvera aussi au fil des pages des analyses sur la modernisation et l’embellissement du paysage urbain, sur l’histoire de l’environnement avec, notamment, la question de l’assainissement des villes et celle de la protection et valorisation des ressources halieutiques. Également, parce qu’il ne saurait y avoir de paysage sans le regard de celui qui l’observe, le livre offre un ensemble de réflexions sur la manière dont nos ancêtres percevaient leur environnement mais également comment notre propre société contemporaine envisage les paysages limousins, qu’il s’agisse de la présence sans cesse croissante de l’arbre ou du devenir du lac de Vassivière.


Sommaire : Philippe GRANDCOING : Introduction ; David GLOMOT, L’ancien cadastre et la compréhension des paysages passés ; Jean TRICARD, L’environnement, les textes et le médiéviste. D’un Limousin paradisiaque à un Limousin de catastrophes ; Ludovic AUMASSON, L’arbre et sa place dans le paysage sur les confins du Limousin, du Berry et du Poitou, de la fin du Moyen Âge aux Temps Modernes ; Alain BLANCHARD, Les paysages limousins sous le regard d’un géomètre arpenteur du XVIIIe siècle ; Yannick MIRAS, Pascal GUENET, Hervé RICHARD, La genèse du paysage culturel du plateau de Millevaches (Limousin, Massif central, France) : plus de 2000 ans d’histoire révélés par l’analyse pollinique ; Robert CHANAUD, Chanvre et chènevières en Limousin et Marche : une culture marginale mais omniprésente (XVIe-XIXe siècles) ; Jean Pierre DELHOUME, Dynamique du paysage de l’élection de Limoges au XVIIIe siècle ; Pascal PLAS, Farid BOUMEDIENNE, Les évolutions de la châtaigneraie en Limousin-Périgord de la fin du XVIIIe au milieu du XXe siècle ; Romain COUTY, L’élaboration d’un paysage politique à Limoges : la commémoration statuaire des grands hommes (1851-1914) ; Michel C. KIENER, Du rural à l’urbain : L’évolution du paysage des bourgs et des petites villes de 1850 à 1950 ; David GLOMOT, Paysage des Francs et paysage des serfs en Haute-Marche à la fin du Moyen Âge ; Philippe GRANDCOING, La naissance d’un marqueur paysager régional : Le Limousin et le châtaignier (1800-1940) ; Stéphane FRIOUX, L’assainissement des villes limousines aux XIXe et XXe siècles. Un essai d’histoire environnementale ; Jean-François MALANGE, Environnement et paysage aquatique en Limousin aux XIXe et XXe siècles. Pêcheurs à la ligne, pisciculteurs, savant, et Etat face aux poissons, lacs et cours d’eau du « pays de l’Arbre et de l’Eau » ; Alain CAROF, Vassivière en Limousin : L’invention d’un paysage ; Pierre VALLIN, Quand l’arbre cache la forêt ou le paysage dans le sentiment et les politiques publiques.

Confréries et confrères en Limousin du Moyen Âge à nos jours

sous la direction de Stéphane CAPOT et Paul D’HOLLANDER, 2009, 210 pages ISBN 978-2-84287-464-3

Les confréries religieuses, associations fraternelles de laïcs, ont connu un grand succès en Limousin depuis le XIIe siècle, puisqu’elles se sont comptées par centaines en Haute-Vienne, Creuse, Corrèze ainsi que dans le Confolentais et le Nontronnais qui appartenaient au diocèse de Limoges jusqu’à la Révolution. Aujourd’hui chargées de la garde des reliques et de la diffusion du culte des saints régionaux, elles sont surtout connues du grand public pour l’organisation des grandes Ostensions, qui ont lieu tous les sept ans. A ce titre, elles font partie intégrante du coeur de l’identité limousine.
Depuis quelques années, les historiens redécouvrent l’importance que ces sociétés fraternelles ont prise dans la société médiévale, particulièrement entre le XIIIe et le XVIe siècle, où l’homme seul n’avait pas de place. Par ailleurs, les grandes transformations sociales et religieuses observées en Limousin comme dans toute l’Europe occidentale du XIIe au XXe siècle ont sans doute conditionné les évolutions des missions remplies par les confréries ainsi que leur recrutement et leur spiritualité. Dès lors, il est nécessaire de dépasser l’imagerie folklorisée à laquelle renvoient les confréries limousines pour s’intéresser de près aux sources à partir desquelles peut s’écrire leur histoire du Moyen Age à nos jours. Dans cet ouvrage, tous les questionnements de la recherche actuelle sont abordés : la place occupée par les confréries dans la sociabilité limousine, à côté des autres réseaux que sont la paroisse, les communautés de prêtres et les ordres religieux ; les conditions qui ont présidé à leur naissance et à leur développement à partir du XIIe siècle ; leurs différentes missions, leur fonctionnement, leur recrutement, leur patrimoine mobilier et la commande d’objets d’art dont ils ont l’initiative avant et après la Révolution.


Sommaire ; Jacques PLAINEMAISON, Avant-propos ; Stéphane CAPOT, Paul D’HOLLANDER, Les confréries limousines (XIIe-XXIe s.) : familières ou méconnues ? ; Stéphane CAPOT, Les sources publiques et privées sur les confréries limousines (XIIe-XXIe s.) : typologie, apports et perspectives ; Louis PÉROUAS, Le mouvement confrérial en Limousin du XIVe au XXe s. ; Sara LOUIS, Les confréries à Limoges à la fin du Moyen Age (XIIIe-XVe s.) ; Michel TINTOU, Coutumes particulières à quelques confréries limousines du XVIe au XVIIIes. ; Hélène BORDES, Le Martyre de sainte Valérie d’Yvernaud Baroque et confréries religieuses à Limoges en 1669 ; Michel TOULET, La confrérie Saint-Aurélien aux risques de la ville de Limoges (XVIe-XXIe siècles) ; Paul D’HOLLANDER, La Grande Confrérie de Saint Martial au XIXe siècle ; Alain-Charles DIONNET, Le mobilier de la Confrérie du Saint-Sacrement de l’église Saint-Pierre-du-Queyroix à Limoges d’après son livre de comptes enluminé (1551-1691) ; Louis BONNAUD, Panonceaux des confréries de la Haute-Vienne ; Christophe DUFOUR, ; Jacques PLAINEMAISON, Tradition fait vie : les confréries limousines aujourd’hui ; Présentation des confréries limousines en 2009 : Confrérie de Saint-Aurélien ; Confrérie de Saint-Côme et Saint-Damien ;Confrérie de Saint-Éloi ; Confrérie de Saint-Étienne ; Confrérie de Saint-Israël et Saint-Théobald ; Confrérie de Saint-Léonard ; Confrérie de Saint-Loup ; Confrérie des Saints Lucius et Emerite ; Grande Confrérie de Saint-Martial ; Confrérie de Saint-Maximin ; Confrérie des Porteurs de la châsse de saint Martial ; Confrérie de Sainte-Valérie ; ; Répertoire des confréries de l’ancien diocèse de Limoges, XIIe-XXIe siècles.

Dominique DANTHIEUX, Philippe GRANDCOING, La Limousine. Histoire d’une race bovine XXIe-XXe siècles

préface de Jean-Marc MORICEAU, 2007, 253 p. ISBN 978-2-84287-444-5

Aujourd’hui considérée comme une des meilleures races à viande, connue et implantée dans le monde entier, la race limousine est le fruit d’une longue histoire.
Ce livre retrace sur deux siècles l’évolution de cet animal dans son bassin d’origine, le Limousin. Il étudie les modifications des discours et des pratiques des éleveurs, des pouvoirs publics et des organismes agricoles, tout en retraçant les évolutions de l’agriculture limousine et plus globalement des méthodes d’élevage. Plus encore qu’à suivre les mutations d’une race, le lecteur est convié à découvrir l’histoire sociale, économique et culturelle de l’élevage bovin en Limousin du XIXe siècle à nos jours.


Sommaire : Introduction ; Chapitre I – La situation à l’orée du XIXe siècle ; Chapitre II – L’élevage bovin en Limousin face aux défis de la modernité agronomique dans la première moitié du XIXe siècle ; Chapitre III – L’amélioration par la sélection et la création de la race bovine limousine ; Chapitre IV – La race bovine limousine à la veille de la Première Guerre mondiale ; Chapitre V – 1914-1945 : permanences et évolutions de l’élevage limousin ; Chapitre VI – L’élevage bovin limousin au temps de la révolution silencieuse 1945-1980 ; Épilogue : L’élevage bovin limousin et son avenir.

Jean TRICARD, Livres de raison, chroniques, terriers… Les passions d’un médiéviste

Avant-propos de Philippe GRANDCOING, Préface de Monique BOURIN-DERRUAU, 2007, 314 pages, ISBN 978-2-842876431-5

Dans ce nouveau recueil d’articles que lui offre l’association Rencontre des Historiens du Limousin à laquelle il collabore depuis la fondation, il y a plus de trente ans, Jean Tricard porte témoignage sur sa passion d’historien pour l’étude de certaines sources choisies et parfois longtemps méconnues, comme les livres de raison. Il va des terriers, révélateurs de la société paysanne et de la reconstruction des campagnes à la fin du Moyen Age, aux livres de raison, témoins privilégiés de la vie familiale vue de l’intérieur, du XIVe au XIXe siècle, en passant par les chroniques, réputées comme inconnues, qui célèbrent tout à tour gens de guerre et espoirs d’un retour à la paix restauratrice du royaume, aux temps de la Guerre de Cent ans. Une façon d’écrire avec de nouveaux matériaux une histoire rurale, familiale, culturelle différente. L’auteur montre par l’exemple comment la connaissance de sources locales et régionales originales amène peu à peu l’historien médiéviste à élargir son champ d’action et à lancer des enquêtes qui vont du Moyen Age à l’époque contemporaine, du Limousin à la France.

Sommaire : Avant-propos de Philippe GRANDCOING ; Lettre-Préface de Monique BOURIN-DERRUAU ; Autour de la reconstruction rurale du XVe siècle ; Villages, villageois et terroirs du XVe siècle nouvelles sources, nouvelles perspectives ; Crise et renaissance rurale en Poitou la seigneurie de Vaussais et Montjean au XVe siècle ; La Seigneurie Capitulaire de Vaussais et Montjean ; La reconstruction rurale du XVe siècle des chroniqueurs du temps aux historiens d’aujourd’hui ; II. Annales, chroniques, histoire (XIIe-XVIIe siècles) ; La Touraine d’un Tourangeau au XIIe siècle ; Jean le Bon, duc de Normandie et héritier de France un double échec ? ; Images de la ‘Femme du Moyen Age’ dans les Annales manuscrites de Limoges de 1638 ; Le livre du seigneur de la Tour-Landry et ses lecteurs hypothèses sur un succès ; Les « Anglais » et le Limousin Profils de routiers de la Guerre de Cent Ans ; Limoges, secunda Roma Histoire et amour du pays dans les Annales manuscrites de Limoges (1638) ; III. Le temps des livres de raison, du Limousin à la France (XIVe-XIXe siècles) ; Les livres de raison français au miroir des livres de famille italiens pour relancer une enquête ; L’affrontement ou le mariage Stratégie de conquête du pouvoir à Limoges au XVe siècle ; Vie religieuse et attentes familiales particulières dans les livres de raison limousins de la fin du Moyen Age ; Les formules de notoriété et d’honneur dans les livres de raison limousins à la fin du Moyen Age Emploi et bornes ; La mémoire des morts dans les livres de raison limousins du xve siècle et ses limites ; Louis Guibert inventeur et éditeur des livres de raison limousins Engagement et choix ; Des secrets politiques et religieux aux secrets intimes : expressions de l’aveu dans les livres de raison (XIVe-XVIIe siècles).

Saint-Martial de Limoges. Ambition politique et production culturelle (Xe-XIIIe siècles)

sous la direction de Claude ANDRAULT-SCHMITT, 2006, 545 p. ISBN 2-84287-400-5

Depuis la publication remarquée de deux catalogues, les enquêtes sur Saint-Martial de Limoges se sont multipliées, sans être toujours connues. En effet, en raison du nombre et de la qualité des manuscrits conservés, des médiévistes renommés de tous pays considèrent l’abbaye comme un lieu-clé. Dans le domaine monumental, les vestiges « in situ » ne semblaient pas à la hauteur de cet atout ; pourtant, les sanctuaires latéraux, les dix-huit chapiteaux récemment découverts, l’état des recherches en matière d’art roman ou gothique nécessitaient une nouvelle mise en lumière. S’il reste bien des investigations à mener, souvent suggérées ici, et si ce recueil ne prétend pas à un diagnostic définitif sur le rayonnement du monastère urbain, au moins la perspective interdisciplinaire a-t-elle constitué un outil nouveau et efficace d’exploration de l’histoire. Grâce à cette dynamique, le lecteur dispose d’un tableau brossé à petites touches montrant qu’on ne peut pas séparer les évènements, leurs récits soigneusement élaborés, les stratégies politiques à échelle locale ou plus large, le culte des reliques, les processus d’éducation et de transmission, la construction en pierre, la production artistique, musicale ou littéraire.

Au sommaire notamment : Les heures de gloire de l’abbaye médiévale (C. ANDRAULT-SCHMITT) ; Martial, Sernin, Trophime et les autres : à propos des évangélisateurs et les apôtres en Gaule (A. DIERKENS) ; Reliquaires et orfèvrerie à Saint-Martial (J. F. BOYER) ; Les miracles de saint Martial et l’impact politique de son abbaye (E. BOZOKY) ; Les vicomtes de Limoges et l’abbaye : difficultés et enjeux d’un pouvoir urbain (Xe-XIVe s.) (D. Delhoume) ; Production et circulation du monnayage de Saint-Martial : l’éclairage des trouvailles monétaires (J. TIXIER) ; Les évêques de Limoges face aux abbés : la question du soutien nobiliaire (milieu XIe-fin XIIe s.) (M. SORIA AUDEBERT) ; Le Limousin entre Capétiens et Plantagenêt chez les chroniqueurs de Saint-Martial au XIIIe siècle (R. RECH) ; Premières conclusions : la dimension seigneuriale, politique et militaire de Saint-Martial de Limoges (M. AURELL) ; Les sépultures de l’Antiquité tardive sur le site de Saint-Martial (fouilles de 1972-1974) (G. LINTZ); L’évolution des bâtiments de l’abbaye (F. FOUCHER) ; Les aménagements primitifs en Limousin : l’exemple de Saint-Martin-de-Brive (G. CANTIÉ) ; La crypte Saint-Martial, bilan muséographique et perspectives (V. NOTIN) ; L’abbatiale romane : bilan documentaire (E. Vergnolle) ; L’architecture de la grande église en questions (C. ANDRAULT-SCHMITT) ; Les chapiteaux de l’abbatiale, épaves d’un décor sculpté (E. Proust) ; L’église Saint-Martial à Toulx-Sainte-Croix (P. MARTIN) ; Le sanctuaire de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle à l’épreuve de la liturgie (E. CARRERO Santamaria) ; L’invention architecturale au XIIIe siècle à Saint-Martial. De la plus ancienne voûte d’ogives à Limoges à l’introduction de l’architecture rayonnante (X. LHERMITE) ; Saint-Martial de Limoges, un monument essentiel: conclusions partielles (H. PRADALIER) ; Le scriptorium de Saint-Martial de Limoges : de l’héritage carolingien au romain aquitain (M. BESSEYRE et M.-T. GOUSSET) ; Limoges et Saint-Martial : un foyer original de la peinture murale romane ? (E. SPARHUBERT) ; La bibliothèque de Saint-Martial aux XIIe et XIIIe siècles (J.-L. Lemaitre) ; Le corpus épigraphique (XIe-XIIIe siècles) : les inscriptions dans l’organisation architecturale (V. DEBIAIS) ; La culture d’Adémar de Chabannes à la lumière de sa « Vie de saint Amant de Boixe) (G. Pon) ; La culture et les procédés littéraires dans les sermons d’Adémar de Chabannes (P. Bourgain) ; « Variato delectat », la variation comme méthode de composition dans les tropes du « Gloria » à Saint-Martial au XIe siècle (G. Iversen) ; An Urbane Fraud : Limoges and Adémar de Chabanne’s Apostolic Liturgy for Saint-Martial, 3 August 1029 (J. GRIER) ; « Jerusalem mirabilis », la datation du manuscrit Paris, BnF latin 1139 (M.-N. COLETTE) ; Le manuscrit Paris, BnF, lat. 1136, témoin de la liturgie processionnelle clunisienne à Saint-Martial (G. CLÉMENT-DUMAS) ; Les ordinaires liturgiques de Saint-Martial de Limoges (E. PALAZZO) ; La musique à Saint-Martial : conclusion provisoire (O. CULLIN).

Le Limousin, pays et identités. Enquêtes d’histoire de l’Antiquité au XXIe siècle

sous la direction de Jean TRICARD, Philippe GRANDCOING, Robert CHANAUD ; préface de Robert SAVY, 2006, 577 p. ISBN 2-84287-410-2


Comment peut-on se sentir Limousin ? Quelque trente historiens mais aussi des spécialistes d’histoire de l’art, du droit, de la géographie historique, de la langue, de la politique, du folklore et du tourisme se sont associés pour apporter leur réponse. Ils ont étudié comment on est passé, à travers les vicissitudes de l’histoire et de la géographie politique, du pays des Lémovices à la région Limousin aujourd’hui. Avec leurs sources, leur culture et leur réflexion personnelles, les auteurs montrent comment ces deux anciennes notions de pays et d’identité ont été revisitées et sont plus que jamais d’actualité, comment elles se sont enrichies au fil du temps de nouveaux marqueurs. Depuis saint Martial cher aux troubadours et aux chroniqueurs, jusqu’au développement original d’une tradition de gauche, d’un communisme rural ou la création d’une race bovine limousine. Une histoire des mentalités dans laquelle les drames contemporains donnent une nouvelle actualité aux drames anciens et en ravivent le souvenir dans la mémoire collective, le massacre d’Oradour renvoyant au sac de la Cité de Limoges en 1370. Autant d’épisodes qui fortifient un amour du pays contrepoids de sa mauvaise image. Car l’opposition entre deux Limousins, « pauvre pays… bon et fertil » – la formule est du XVe siècle, déjà – est une constante à la fois dans l’esprit des Limousins comme sous la plume et dans les jugements des gens d’ailleurs. C’est sur ce « Limousin noir, Limousin rose » que conclut Alain Corbin.

Sommaire : Robert SAVY, Préface ; Jean TRICARD, Philippe GRANDCOING, Robert CHANAUD, Genèse et limites d’une enquête ; Jean François BOYER, De la Cité des Lémovices au Comté carolingien : permanence de l’espace limousin ; Louis PÉROUAS, Le Limousin, un pays peu ouvert à l’innovation ; Robert CHANAUD, Un Limousin à géométrie variable : de la monarchie centralisatrice à la décentralisation XVIIe-XXe siècles ; Philippe GRANDCOING, Une race, un terroir, une région : la limousine et le Limousin XIXe-XXe siècles ; Pierre VALLIN, L’identité limousine revisitée ; David GLOMOT, La Combraille à la fin du Moyen Age. Le problème des identités territoriales en zone frontalière ; Louis PÉROUAS, La Combraille aux époques modernes et contemporaines ; Guy BERNARD, La procession de Neuf Lieues à Magnac-Laval et la définition d’un espace local identitaire ; Catherine FAURE-DELHOUME, Le sac de la Cité de Limoges par le Prince Noir en 1370 : un événement marqueur de l’identité limousine Approche historiographique ; Claude ANDRAULT-SCHMITT, Éric SPARHUBERT, Xavier LHERMITTE, Évelyne PROUST, Orgueil et préjugés : le Limousin et l’invention artistique au Moyen Age (XIe-XIIIe siècle) ; Jean-Marc FERRER, Limoges 1858 : l’Exposition du Centre de la France ou les signes d’une identité limousine ? ; Samuel GIBIAT, Le félibrige et l’identité limousine ; Bénédicte GRAILLES, Patrice MARCILLOUX, Fausses bourrées et vrais musiciens : si la bourrée limousine était née à Paris le 14 décembre 1895 ? ; Stéphane FRIOUX, « L’homme dans le paysage » Limousin : science, régionalisme, et construction du pays de l’Arbre et de l’Eau (milieu XIXe siècle-1940) ; Claude PETITFRÈRE, En passant par le Limousin… Le pays et son identité au regard des voyageurs et auteurs de guides de voyage imprimés (XVIe-XVIIIe siècles) ; Michel KIENER, Aux sources de l’Amour : L’invention du pays limousin 1850-1950 ; Pierre GOUEL, Usages limousins et comtois au Baptême sur la fin de l’Ancien Régime Les actes d’Ussel confrontés à ceux d’Orgelet ; Guylaine BRUN-TRIGAUD, Quelques traits lexicaux limousins facteurs d’identité linguistique ; Paul D’HOLLANDER, Le culte des saints limousins au XIXe siècle ; Dominique DANTHIEUX, Identités politiques, identités locales, identité régionale Le Limousin, une « terre de gauche » au XXe siècle ; Vincent BROUSSE, Une identité communiste limousine ? Jean-Pierre THUILLAT, Le sentiment d’appartenance au Limousin chez le troubadour périgordin Bertran de Born ; Régis RECH, Le sentiment provincial chez les historiens limousins du Moyen Age ; Marie VALLÉE, Aux marges du pays limousin : La Rochefoucauld ou l’identité perdue XIe-XIVe siècles ; Jacqueline HOAREAU-DODINAU, ; Jean TRICARD, Limoges Secunda Roma Histoire et amour du pays dans les Annales manuscrites de Limoges (1638) ;Reine Claude GRONDIN, Le « pays » limousin des Limousins de Tunisie : le « chez nous » dans l’Ailleurs ; Alain CORBIN, Diverses réflexions sur la construction d’une image régionale.

Bernadette BARRIERE, Limousin médiéval, le temps des création

Recueil d’articles, 2006, 728 p. ISBN 2-84287-391-2

Bernadette Barrière, professeur à l’Université de Limoges, a consacré ses recherches à l’histoire du monde cistercien, notamment à travers le site d’Obazine, et l’histoire et l’archéologie du Limousin médiéval. Dans le monde des chercheurs et des enseignants médiévistes, elle fut une personnalité reconnue pour sa rigueur, sa modestie et son don de la transmission du savoir. Ce recueil d’articles, hommage le plus immédiat qui pouvait lui être rendu, montre par son exceptionnelle densité, l’ampleur du travail accompli par Bernadette Barrière et l’ouverture de ses champs de recherche. Cet ouvrage, certes partiel puisque seulement une trentaine de ses articles les plus importants ont été retenus, permet néanmoins d’offrir aux lecteurs, aux chercheurs et aux étudiants une approche unique de l’histoire du Limousin médiéval. Regroupés autour de trois thèmes, l’occupation du sol, le monde laïc, et l’espace cistercien, ces articles témoignent de son talent d’avoir su travailler sur bien des domaines de l’histoire médiévale sans jamais être tombée dans la dispersion. Ce recueil laisse imaginer l’ouvrage de synthèse de l’histoire du Limousin médiéval que Bernadette Barrière n’aura pas eu le temps de réaliser.

Cheval limousin, Chevaux en Limousin

sous la direction de Bernadette BARRIÈRE (†) et Nicole DE BLOMAC, 2006, 377 p. ISBN 2-84287-404-8

Cet ouvrage collectif se veut la somme des regards critiques portés par une équipe d’historiens sur ce cheval de grande et très ancienne réputation, toujours décrit comme le prototype du cheval élégant et solide, vaillant au combat et parfaitement adapté à ses conditions de vie. Au fil des siècles, sa supériorité comme cheval de selle idéal pour l’écuyer, le propriétaire noble et l’officier de cavalerie légère a été soulignée et entretenue par tous les polygraphes équestres. Si l’importance prise par la voiture puis la disparition de la cavalerie ont fait chuter les effectifs, les chevaux de selle ne disparaissent pas pour autant du Limousin. Au travers des courses de plat et d’obstacles, qui ont débuté très tôt, de la chasse au sanglier et au loup, des challenges de tous niveaux que s’imposent les militaires, les chevaux limousins se retrouvent vite au centre des nouvelles activités appelées aujourd’hui sports équestres ou de loisir. C’est cette histoire qu’éclairent les différentes contributions tout en proposant un nouveau regard sur ce cheval et sur les hommes qui, en Limousin, l’ont fait naître, s’en sont servis et ont su en parler.


Au sommaire notamment : J.-P. DELHOUME, Le Limousin, présentation géo-physique ; J.-M. ALLARD et R. CHANAUD, Le cheval en Limousin au Moyen Age ; J.-P. DELHOUME et A. BLANCHARD, Le cheval en Limousin aux Temps Modernes : grandeurs, décadences ; J.-P. DELHOUME, Réputation des chevaux limousins et leur commerce ; A. BLANCHARD, L’administration royale et l’élevage (milieu du XVIIIe siècle-1790) ; J.-P. DELHOUME, Ruptures révolutionnaires et continuités ; N. DE BLOMAC, L’Empire et la revalorisation justifiée du cheval limousin ; P. VALLIN, Encourager à élever des chevaux : quel discours ? Quels enjeux ? (1829-1830) ; P. GRANDCOING, Le cheval en Limousin dans la première moitié du XIXe siècle : une impossible résurrection ? ; S. CAPOT, Routes de communication et présence du cheval : la poste aux chevaux en Limousin (XVIIe-XIXe) ; S. GIBIAT, Le cheval Limousin au service de l’armée française. Grandeurs et servitudes du dépôt de remonte de Guéret, 1825-1927 ; S. CAPOT, Le cheval dans la ville, une présence nécessaire ; N. DE BLOMAC, Du cheval de selle au cheval de sport, le Limousin joue la modernité.

Le village des Limousins. Études sur l’habitat et la société rurale du Moyen Age à nos jours

sous la direction de Jean TRICARD, préface d’Alain CORBIN, 2003, 532 p. ÉPUISÉ

Le « village » des Limousins – qui n’est peut-être, aux yeux des autres, qu’un hameau – constitue, depuis un millénaire au moins, l’élément essentiel de l’habitat et de la société rurale de la région ; il occupe une place particulière dans la mémoire et l’imaginaire collectifs. Il fait ici l’objet des recherches menées conjointement par trente historiens médiévistes, modernistes et contemporanéistes, membres de « Rencontre des Historiens du limousin », avec une préface d’Alain Corbin.


Au sommaire notamment : B. BARRIÈRE, Le Village médiéval. La nécessaire diversité des approche ; P. CONTE Des Documents archéologiques pour l’histoire du village médiéval en Limousin ; B. BARRIÈRE, L’Emergence de l’habitat villageois médiéval dans l’espace et dans le temps ; J. BOIN, Sites villageois en vicomté de Rochechouart ; R. CROUZEVIALLE, Sites villageois dans la châtellenie épiscopale d’Isle ; J. F. BOYER, Flavignac, du domaine agricole antique au bourg rural de la fin du Moyen Âge ; N. RAYNAUD, Bourg ou village ? Le cas de Bussière-Boffy ; J. F. BOYER, Les Cars, un défrichement pionnier du XIe siècle ; B. BARRIÈRE Villages de défrichement en haut et bas Limousin aux XIe et XIIe siècles ; L. FERRAN, Le Village d’Aureil en haut Limousin. Les équipements d’un village médiéval né d’un prieuré ; I. AUBRÉE, Villages issus de celles grandmontaines ; J. TRICARD, Villages, villageois et terroirs du XVe siècle : Nouvelles sources, nouvelles perspectives ; D. GLOMOT, Le Village en Haute-Marche et Combraille à la fin du Moyen Âge. Premières recherches ; C. FAURE-DELHOUME, Le Prieuré d’Erin et son réseau de villages ; J.-M. ALLARD, « Villages » et impositions : La commanderie de Blaudeix (Creuse) au milieu du XVe siècle ; M. VALLÉE, Aux Confins du Limousin : villages et recomposition agraire à Bunzac, Charente ; J.-P. BARTHOUT, Les Solidarités rurales dans la châtellenie épiscopale d’Eymoutiers vers 1500 d’après l’exemple du village de Villemonteix ; J. HOAREAU-DODINAU, Guerre et paix au village. Les conflits ruraux d’après les lettres de rémission ; M. CASSAN, Les Villageois limousins selon un magistrat marchois contemporain de Richelieu ; C. PETITFRÈRE, Dessine-moi un village… Le « village » sur la carte et le plan en Limousin sous l’Ancien Régime ; D. DANTHIEUX, Le Voyageur, le savant et l’érudit : le village limousin au regard de l’autre. Fin XIXe-début XXe siècle ; M. C. KIENER, Le Paysage des villages : permanences et changements. XVIIIe-XIXe siècles ; N. DE BLOMAC, Le Village et la mobilité nécessaire, XVIIIe-XIXe siècles ; R. CHANAUD, Quand les communes se disputaient les villages ; P. PAGEOT, Allassac, une commune polycentrique. Quelques éléments de l’histoire des cinq « annexes » au XIXe siècle ; N. LEMAITRE, Le Village des hautes terres sous l’Ancien Régime ; A. CAROF, P. GRANDCOING, M. C. KIENER, P.-E. ROBINNE, P. VALLIN, Le Village du XIXe siècle : Entre fragilité statistique et complexité sociale ; V. BROUSSE, Le Village de Glane, de la « Petite Suisse » au « Petit Moscou » ; I. MAURIN-JOFFRE, Observations sur la justice et le village sous l’Ancien Régime dans l’actuelle Creuse ; A. BLANCHARD, La Communauté d’habitants, les villages et la fiscalité en Limousin au XVIIIe siècle ; l’exemple de Rancon en Basse-Marche ; P. GRANDCOING, Le Village à la lueur de l’incendie. Incendies volontaires et société villageoise à l’époque contemporaine ; P. VALLIN, Le Village limousin aujourd’hui dans les politiques publiques et dans les pratiques locales.

Violences en Limousin à travers les siècles

sous la dir. de Paul D’HOLLANDER, 1998. 329 p. ÉPUISÉ

Burgou dans les châtaigneraies du limousin, les anarchistes à Saint-Junien, les régiments russes à La Courtine ont laissé des traces dans notre mémoire. Du Guesclin à Ussel, les paysans en révolte contre les levées militaires pendant la Révolution ou les enfants battus de la Belle Epoque sont aujourd’hui oubliées.
Autant de formes et d’occasions de violence, ordinaire ou non, racontée et analysée lors des conférences données en 1996 et 1997 à l’occasion du vingtième anniversaire de Rencontre des Historiens du Limousin.

Au sommaire : J.-L. LEMAITRE, introduction ; B. BARRIÈRE, Violences aristocratiques aux XIe-XIIe siècles ; G. Cantié, Cadres de violence ou cadres de défense : les châteaux ; J. TRICARD, La guerre au village au XVe siècle d’après la Chronique de Pierre-Buffière ; P. FLANDIN-BLÉTY, Violences rurales en Limousin au bas Moyen Age, d’après les lettres de rémission. Une délinquance de la reconstruction ; R. MUCHEMBLED, Les théâtres du crime. Villes et campagnes face à la justice (XVIe-XVIIIe siècle) ; M. CASSAN, Les violences à Limoges au temps des troubles de religion ; P. D’HOLLANDER, Violences er Révolution en Haute-Vienne ; P. GRANDCOING, Campagnes en dissidence : un quart de siècle de violences au pays de Burgou (1830-1855) ; D. DAYEN, Ajain-Guéret, 15 juin 1848. Une tragique émeute de contribuables ; M. KIENER, Enfances et violences dans la France de 1880 à 1900 ; P. VALLIN, La violence au village à la Belle Epoque. Questions de méthode ; V. BROUSSE, C. DUPUY, Saint-Junien, début du siècle, l’anarchisme au pouvoir ? ; L. PÉROUAS, Autour de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ; G. DAUGER, La rébellion des régiments russes en 1917 (La Courtine-Felletin).

Les Imprimés limousins, 1788-1799

sous la direction de Michel CASSAN et Jean BOUTIER, préface de Daniel ROCHE, postface de Frédéric BARBIER, 1994, xvii + 736 p. ISBN 2 910016 18 8


Recension de la totalité de la production imprimée limousine de 1788 à 1799 (2000 pièces de fonds publics et privés), suivie d’une bibliographie exhaustive de l’imprimé limousin sous l’Ancien Régime. Contient aussi des études sur le monde des papetiers, des imprimeurs et des lecteurs. Trois index (noms des lieux, noms propres, imprimeurs)…


G. SÉMEILHON et L. PÉROUAS, Thèses, diplômes, mémoires d’universités et de grandes écoles concernant le Limousin. État au 31 décembre 1992,

1995, 341 p. ISBN 2-910016-41-2


Bibliographie sur les travaux de recherche sur le Limousin de 1982 à 1992.

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